J'aimerais commencer par remercier l'historien de l'art, le Dr Graham Coulter-Smith tout d’abord, pour le texte subtil qu'il a écrit à l’occasion de mon exposition BURIAL en 1999 au Sigmund Freud Museum de Londres qui m'a motivé à poursuivre mes recherches sur Une Anatomie au-delà des processus de la traduction des dessins en trois dimensions et ensuite, pour ses nombreux commentaires astucieux et stimulants à la lecture de cet essai. Sans ses interventions judicieuses, un récit déjà complexe et inévitablement tortueux aurait bien pu sombrer dans un labyrinthe inintelligible.
Je tiens également à remercier le Dr Elizabeth Cowling pour avoir gentiment pris le temps d'offrir des commentaires stratégiques concernant ce qui peut sembler pour beaucoup une surutilisation de la biographie pour interpréter les dessins d'Une Anatomie, ce pour quoi je dois plaider coupable tout en espérant que le lecteur comprendra le caractère inévitable de cette approche dans le contexte qui nous occupe où le manque de sources textuelles concernant Une Anatomie est criant.
Quand il s’est agi de retrouver un exemplaire du numéro inaugural de Minotaure, j’ai pu m’adresser à des amis en Belgique. Le peintre Jean-Pierre Ransonnet a mis son exemplaire à ma disposition pour reproduction et Martine Doutreleau a aimablement fourni des précisions sur le contenu. Je les en remercie vraiment tous les deux.
Merci également à Michèle Cuypers, de Liège, qui a participé à la première exposition des bronzes d'Une Anatomie au Sigmund Freud House Museum de Londres. Non seulement son aide a été précieuse pour les installer, ce qui a nécessité d’d’occulter la chambre londonienne de Sigmund Freud (la tâche n’était pas facile compte tenu de la taille des fenêtres), mais elle a également traduit par la suite mon essai Une Anatomie: 1933-2022 en français et prodigué des encouragements et des évaluations critiques pendant de nombreuses années; je lui en serai éternellement reconnaissant.
Enfin, mes remerciements vont aux différents historiens de l'art et biographes de Picasso dont le travail est référencé dans cet essai. Qu’ils m’excusent si l’utilisation que je fais de leurs textes peut paraître inappropriée ou mal orientée. Je voudrais en citer trois en particulier : Roland Penrose, John Richardson et Lydia Gasman.
En 1982, Sir Roland Penrose a visité mon atelier de Portsmouth dans le cadre de mon travail sur la métaphysique et la perspective dans les peintures de Giorgio de Chirico. A cette occasion, nous nous sommes inévitablement concentrés sur sa relation avec l'artiste italien et sur le rôle joué par la juxtaposition de la métaphysique et de la perspective dans ces tableaux importants de De Chirico qui faisaient autrefois partie de la collection Penrose. Au moment de notre rencontre, je n'avais pas commencé à travailler sur les dessins d'Une Anatomie. Quelle ironie d’avoir été pendant un après-midi en compagnie de l’un des principaux biographes/commentateurs de l'œuvre de Picasso et à ce moment-là d’ignorer totalement toutes les questions que j'aurais tellement aimé lui poser par la suite
Richardson est malheureusement décédé en 2021. Bien que parfois critiqué pour avoir trop mêlé biographie et créativité, sa contribution aux études de Picasso via ses 4 volumes Une vie de Picasso, de nombreux autres livres, des essais et des émissions de télévision restera toujours incalculable. Il a également été parmi les premiers à reconnaître la contribution très perspicace apportée aux études sur Picasso par Lydia Gasman. La publication en 2011 par Gagosian-Rizzoli, Picasso et Marie-Thérèse: L'Amour Fou contient un éloge sincère de Lydia Gasman par Richardson. J'ai trouvé les textes et l'approche de Lydia pour déchiffrer Picasso inspirants et Victoria Newman et Lyn Warren, co-directrices des archives Lydia Gasman, m'ont aimablement envoyé des fac-similés des notes manuscrites de celle-ci basées sur ses entretiens avec Marie-Thérèse Walter..
Cet essai, aussi court soit-il, a mis de nombreuses années à voir le jour. En cours de route, nombreux sont ceux qui m'ont consciemment et inconsciemment aidé à décortiquer la relation intuitive que j’avais tissée avec les dessins d'Une Anatomie de Picasso, merci à eux tous.