Il attribue clairement la peuve de cette association à Vitruve quand il dit,"The assumption that the vista elements of the style are scenographic is based upon two passages in Vitruvius. In the one he specifies the inclusion of painted scaenae frontes in the structural style when tracing its evolution; in the other he describes the setting of the contemporary stage." Dans sa note 3 qui accompgne ce passage, il donne la liste des écrivains qui ont émis cette “supposition” que "VII, v, 2 and V, vi, 8." fournit la prevue écrite du lien existant ente le décor de théâtre et le style structural” dans la peinture murale romano-campanienne: "E. R. Fiechter, Die baugeschicht. Entwickelung d. ant. Theaters, Munich, 1914, pp. 42 ff. and 102 ff.; A. Frickenhaus, Die altgriechische Bühne, Strasbourg, 1917, p. 48, pl. I; M. I. Rostovtzeff, J. H. S., XXXIX (1919), p. 150 ; E. Pfuhl, Malerei und Zeichnung der Griechen, Munich, 1923, II, pp. 810, 812, 868, 872, 897; H. Bulle, Abhand. d. Bayer. Ak. Ph.-Hist. KI., XXXIII (1928), pp. 306-332." (Little 1936 : 407) Cette liste a gonflé d’une manière exponentielle jusqu’à inclure, dans la suite, chaque auteur important, spécialiste du théâtre greco-romain.
Alors que je suis enclin à concéder que certaines formes de chevauchement se sont produites entre le décor de théâtre et la peinture murale domestique, mon texte ci-dessus a démontré que ce lien ne peut être fait sur la base de l’utilisation vitruvienne des mots scaenae frons au scaenarum frontes. Cette correspondance ne peut non plus être établie à partir d’une preuve visuelle, simple impression d’une ressemblance avec un décor de théâtre et pour laquelle, il n’existe aucun autre témoignage evident. Un panneau de Palaestra à Herculaneum est un exemple classique du type de déformation possible quand une preuve est seulement basée sur des similarités visuelles (fig.1). Le panneau semble représenter l’arche de l’avant-scène du théâtre y compris les rideaux drapés. Même la couleur rouge de l’arche du proscenium évoque le théâtre italien omniprésent du dix-neuviéme siécle. Cette ressemblance étrange conduit à se poser la question suivante: comment est-il possible que ce fragment de peinture, realisé deux mille ans plus tôt puisse représenter un type de théâtre construit au milieu du dix-neuvième siècle?
La réponse est relativement simple et repose sur le décor créé pour l’un des plus anciens proscéniums de théâtre de style italien – Teatro San Carlo à Naples, inauguré en 1737. Après sa destruction par le feu en 1816, il a été redessiné par Antonio Niccolini qui en plus d'être architecte et scénographe était aussi le directeur de l’Accademia di Belle Arti à Naples. Pendant qu’il dessinait l’intérieur du théâtre et le proscénium agrandi, il était aussi chargé d’éditer une étude en 24 volumes d’artefacts et de peintures murales découvertes à Pompéi. Les premiers volumes du Real Museo Borbonico (1824-57) on été publiés sept ans après l’ouverture du théâtre San Carlo à Naples. Ainsi, il est donc très probable que des peintures, comme le panneau de Palaestra, aient influencé les dessins de l’architecte pour ce théâtre. Fausto et Felice Niccolini ont continué le travail de leur père et ont publié, en 1854, Le case ed i monumenti di Pompei disegnati e descritti (Dessins et descriptions des maison et monuments de Pompéi). Dans cette publication, ils ont essayé d’illustrer toutes les excavations publiques et privées des maisons et des monuments de Pompéi en y incluant de nombreux exemples d’artefacts et de peintures murales. En 1844, Fausto a aussi travaillé avec son père à la nouvelle décoration intérieure du Théâtre San Carlo lui donnant ainsi son aspect actuel tout en rouge et or. Si des peintures murales comme, en particulier, celle trouvée dans le Palaestra à Herculanum ont influencé le style des premiers proscéniums de théâtre, ça ne fait pas d'elles des représentations de théâtres. Pour plus d’information, voir Fantasy Architecture.
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